Toi & Moi " Pharrell "

Tu es toute petite à l’intérieur de ton pick-up, les mains sur le volant, tu es parti de chez toi pour prendre la route. En chemin vers la prison pour aller chercher Pharrell, cet homme que tu connais seulement par les écrits de vos lettres. Tu es sereine en ce moment, mais lorsque tu arrives tout près du pénitencier, tu sens une petite nervosité au creux de ton ventre... Tu ignores cette sensation, tu n’as pas envie de prendre peur et de rebrousser ton chemin et puis, tu t’es promis de ne pas lui faire cela. L’homme à la barrière te laisse entrer après quelques questions et tu peux enfin t’engager sur le chemin qui te dévoile au loin la prison dans laquelle Pharrell a passé quelques années. Maintenant qu’il peut sortir plus tôt pour bonne conduite, tu lui as offert un toit... ne sachant pas si c’est une bonne idée, tu ne t’es pas réellement posé de questions et tu n’as parlé à personne de tes intensions d’accueillir un ex-prisonnier chez toi, c’est les affaires de personne et de toute façon, on t’aurait traiter de folle... Mais, toi, il t’intrigue Pharrell, il est devenu un ami pour toi.

Les agents t’accueillent à l’entrée et un d’eux t’emmène avec lui dans un long couloir pour te rendre dans un bureau, là où tu as quelques papiers à signer avant la libération du prisonnier. Tu étais nerveuse en signant ses documents, mais cela n’est rien comparer à ce que tu peux ressentir maintenant que tu attends debout adossé contre un mur. Lorsque la porte s’ouvre et que tu vois un agent apparaître... Tu es nerveuse de mettre un visage à cet homme qui partageait vos lettres depuis un bon moment, tu l’avais souvent imaginé, mais sans réellement savoir quel trait lui donner.

Un grand brun fait son apparition dans la pièce, tes prunelles soudains intéresser par la silhouette de l’homme qui se dessine devant toi. Silencieuse, tes grands yeux verts se posent sur lui en le détaillant discrètement et puis, lorsqu’il relève son regard vers toi, tu t’approches de lui. - Bonjour, Pharrell, prononces-tu de ta voix douce. Tu te mentirais si tu te disais ne pas ressentir cet étrange sentiment en croisant ses yeux couleur acier. Tu mentirais si tu te disais ne pas trouver séduisant... l’ami que tu as présentement sous tes yeux. Ignore tout ça Quinn, tu dois l’accueillir convenablement. Un mince sourire s’accroche à tes lèvres pendant qu’on le libère et qu’on parle avec lui avant de vous laisser partir.

-Tu es prêt ? demandes-tu en sortant du pénitencier avec Pharrell et déverrouillant avec ta manette, les portes de ton pick-up au loin.

@Pharrell Davis

   

Tu ne sais pas, tu ne t'attendais peut-être pas à te retrouver en face d'un homme au regard aussi séduit... Le son de sa voix te fait une étrange sensation de frisson. Tu as souri doucement en te rapprochant pour le saluer, pinçant doucement les lèvres en le voyant te détailler calmement. Il ne s'attendait peut-être pas à une femme aussi jeune ? Que peut-il penser de toi en ce moment ? Peut-être que ça l'effraie. Sa voix est légère, un peu timide et tu trouves ça mignon. Tu l'invites à te suivre une fois qu'il a terminé de parler avec les agents.

Vous êtes silencieux dans le couloir qui mène vers l'extérieur, puis, enfin... Tu ouvres les portes pour laisser l'homme sortir dehors. Silence, tu lui laisses réaliser où il est, tu lui laisses réaliser la fraîcheur de la brise sur son visage et tu as ce petit sourire qui se dessine sur tes lèvres. Tu sens presque les émotions qui le traversent, le sentiment de liberté qu'il a tant attendu et rêvé. Tu es sensible à l'intérieur de toi, cela te touche à la fois parce que, t'imagines un peu ce qu'il peut ressentir à cet instant. Tu fais un pas vers lui, tes yeux verts le détaillant attentivement avant de lui demander s'il est prêt. « Plus que prêt oui. » Tu ris légèrement en descendant les escaliers et te dirigeant vers ton pick-up avant de lui lancer un de tes regards taquins par-dessus ton épaule - Respire Pharrell, tu es enfin libre. Prononces-tu de ta voix douce pour qu'il sourit à la vie qui lui offre une seconde chance. Tu ouvres la portière de ton pick-up en passant une main dans tes longs cheveux que tu places avant de grimper dans celui-ci et t'installer. Dites au revoir à ce lieu de malheur, le cauchemar pour Pharrell duquel tu le sors.

Lorsque l’ex-prisonnier prend place près de toi, que vous êtes attaché, tu démarres ton véhicule pour filer vers la sortie. Silence, tu dois briser le silence entre vous Quinn. Cependant, tu le laisses respirer et se détendre un peu avant de l’attaquer de question, parce que t’imagines que ça fait longtemps qu’il a vu l’extérieur, la nature... C’est finalement en t’arrêtant à un feu rouge que tu en profites pour détourner les yeux vers lui. T’imagines qu’il a peut-être besoin de quelque chose avant d’aller à la maison. Il a peut-être faim, soif ? Il a peut-être besoin d’aller à la pharmacie, ce procurer quelque vêtements, enfin tu ne sais pas. - Tu as besoin de faire quelques arrêts ? Tu lui parles comme si tu le connais depuis longtemps, peut-être pour vous mettre à l’aise, peut-être pour calmer ta nervosité. Ton regard détaillant les traits de son visage, avant de te mordre l’intérieur de la joue et te convaincre intérieurement d’arrêter de le fixer ainsi. Tes yeux baissant sur les mains de l’homme, tu prends une grande inspiration avant de détourner les yeux devant toi. Devrais-tu avoir peur d'un homme qui sort de prison dans ton véhicule ? Devrais-tu être inquiète de lui offrir un toit ? Tu devrais le laisser s’installer chez toi ? Au contraire, cela te fait plaisir, mais t’avais imaginé un homme qui ressemblerait presque à ton père... Au lieu de ça, tu ramènes avec toi un homme qui étrangement ne te laisse pas indifférente. Tout va bien se passer... Vous allez faire vos petites affaires et tout ira bien, il ne va pas te manger. Calmement, tu te diriges vers les endroits qu’il a besoin d’aller si c’est le cas avant de prendre le chemin vers ta maison et te garer dans la cour une fois que vous êtes arriver. Une belle petite maison à deux étages que tu as. Il y a assez de place pour deux c’est certain... - Nous y voilà, bienvenue chez toi, prononces-tu avant de détourner les yeux vers lui pour le mirer fièrement.
@Pharrell Davis